Dans les rues nocturnes de New York, le suspense intense de The Transat CIC en Class40 touche à sa fin. Ambrogio Beccaria sur « Alla Grande – Pirelli » a franchi la ligne en vainqueur, concluant une compétition acharnée avec un succès de justesse face à Ian Lipinski sur « Crédit Mutuel ». Fabien Delahaye, menant le bateau « LEGALLAIS », complète le podium, témoignant de l’intensité de la rivalité au sein du groupe de tête.

Le duel au sommet entre Ambrogio Beccaria et Ian Lipinski a marqué les esprits. En tête durant les heures critiques de la course, Beccaria a dû déployer toute son ingéniosité et son endurance face à un adversaire redoutable. « C’est l’une des meilleures courses que j’ai faite, » raconte Beccaria, visiblement ému par sa victoire. Sa performance remarquable n’était pas seulement un test d’endurance, mais aussi une démonstration de stratégie et de préparation, affirmant qu’ils étaient « préparés au pire ».

Ian Lipinski, bien que deuxième, a offert une résistance formidable, poussant Beccaria dans ses derniers retranchements. « Je savais depuis le début qu’il était l’un des meilleurs, » a admis Beccaria, décrivant Lipinski comme un rival toujours prêt à attaquer, connaissant parfaitement son bateau et les ficelles de la navigation en solitaire. En reconnaissance de cet esprit compétitif, Lipinski a loué la victoire de Beccaria comme « largement méritée ».

Le troisième sur le podium, Fabien Delahaye, a également brillé, transformant sa première transatlantique en solitaire en une formidable occasion d’accumuler de l’expérience et de la confiance. « Je ne pouvais pas rêver mieux pour démarrer l’année, » a-t-il partagé, satisfait de sa compréhension accrue de son bateau.

Nicolas d’Estais, arrivé quatrième sur « CAFÉ JOYEUX », a également été remarquable, bien que arrivant 7h39 après le vainqueur. Sa performance solide souligne la profondeur du talent dans la flotte, rendant chaque position chèrement gagnée.

Alors que The Transat CIC tire à sa fin, les récits de ces marins résistants resteront dans les annales de la voile, chaque skipper ayant tissé sa propre histoire de détermination à travers l’Atlantique.